Petite Enfance
Surexposition des jeunes enfants aux écrans
Une étude de Santé Publique France montre qu'à cinq ans et demi, les enfants passent en moyenne 1h34 par jour devant les écrans, et 56 min par jour dès l'âge de deux ans.
- Loin des 56 min quotidiennes, l'OMS recommande un temps d'écran égale à zéro avant deux ans.
- En effet, les écrans ont des effets délétères dans l'enfance et la petite enfance : risques accrus de surpoids et d'obésité, difficultés dans le développement du langage et dans le développement cognitif.
- Heureusement, avec une bonne prise en charge : orthophoniste, un suivi en centre médico-psychologiques (CMP), accompagnement par une auxiliaire de vie scolaire (AVS)... les symptômes sont réversibles.
- Aussi, une loi a été votée en janvier 2020 pour interdire l'exposition aux écrans dans les établissements d'accueil petite enfance et périscolaires afin de limiter au maximum les risques de surexpositions des jeunes enfants.
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Insertion Professionnelle
Le Ministère du Travail a engagé des concertations avec les partenaires sociaux pour la mise en place de France travail
La réorganisation du service de l'emploi et de l'insertion, le projet France travail vise à mieux insérer et accompagner les personnes éloignées de l'emploi.
- Toute personne privée d'emploi (chômeur, bénéficiaire du RSA, jeune, ou handicapé) devra être inscrite à France travail pour être orientée vers l'organisme le mieux à même de l'aider après un diagnostic global de sa situation.
- Les personnes seront orientées en fonction de leur niveau de qualification, leur situation, leurs aspirations, et les difficultés auxquelles elles font face (garde d'enfants, santé...).
- Les opérateurs de France travail (Missions Locales, Cap emploi...), le Conseil départemental, auront la charge de l'accompagnement des personnes dans un objectif d'accès, de retour à l'emploi ou de création ou de reprise d'entreprise.
- Un contrat d'engagement réciproque stipulera les droits et devoirs des deux parties : désignation d'un conseiller référent chargé de l'accompagnement tout au long du parcours, obligation d'assiduité...
- Si le bénéficiaire ne remplit pas, sauf motif légitime, sa part des obligations, l'allocation chômage ou le RSA pourront être suspendus, voire supprimés en fonction du ou des manquements constatés. Ce régime de sanction sera précisé par décret.
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L'OCDE publie les nouveaux taux de chômage pour mars 2023
Le taux de chômage dans la zone OCDE est stable et à son plus bas niveau depuis 2001 avec un taux de 4,8% en mars 2023.
- Le taux de chômage des jeunes dans la zone OCDE a baissé pour atteindre 10,5%, son niveau le plus bas depuis 2005. Les baisses les plus importantes ont été observées en Autriche, au Danemark, en Grèce, en Lettonie et en Suède.
- Les taux de chômage des femmes et des hommes sont restés globalement stables à respectivement 5,0% et 4,6%.
- Dans la zone euro, le taux de chômage a légèrement diminué atteignant un nouveau record de 6,5% en mars 2023.
- En dehors de l'Europe, ce sont les Etats-Unis (3,4%) et la Colombie qui ont enregistré les plus bas taux de chômage. En revanche les taux de chômages, bien que relativement bas, ont augmenté en Corée et au Japon.
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Précarité et Santé
L'ONU tire la sonnette d'alarme à propos de l'augmentation des épidémies de choléra dans une quarantaine de pays
L'ONU chiffre à plus d'1 milliard le nombre de personnes désormais exposées au choléra.
- Surnommée la pandémie des pauvres, le choléra est dû à une bactérie qui se développe en l'absence de conditions sanitaires adéquates et avec le manque d'eau potable. Cette maladie provoque des diarrhées et des vomissements et est particulièrement dangereuse pour les jeunes enfants.
- 24 nouveaux pays ont signalé des épidémies de choléra contre 15 à la même période en 2022. Ces pays n'étaient auparavant pas touchés par cette maladie et présentent des taux de mortalité qui dépassent largement celui habituellement constaté de 1%.
- Cette aggravation s'explique par l'augmentation de la pauvreté, les conflits, le changement climatique, les déplacements de populations qui en résultent, et par la Covid-19 qui a gravement entravé les campagnes de vaccination.
- Sur les 18 millions de doses demandées, seules 8 millions sont disponibles obligeant l'OMS a ne recommander qu'une seule dose pour sauver plus de personnes, au risque d'une protection moins pérenne.
- L'OMS et l'UNICEF réclament 160 à 480 millions de dollars d'aides pour contenir les épidémies.
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Mécénat
Covéa lance sa fondation pour l'inclusion sociale et humaine
La fondation Covéa se mobilise autour de trois causes :
- Les droits des femmes
- L'inclusion des personnes
- Les savoirs et la connaissance au bénéfice de l'inclusion
Cette fondation soutient déjà des projets associatifs comme La Cravate Solidaire ou Trouve Ta Voix.
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Des études et lectures intéressantes...
...sur les inégalités sociales et la pauvreté
L'Observatoire des inégalités publie une étude sur l'évolution des catégories socioprofessionnelles en France. Au cours des 30 dernières années, les emplois ont subi une translation vers le haut : les cadres et les professions intermédiaires représentent une part de plus en plus importante des emplois en France. La part des cadres supérieurs parmi les emplois a presque triplé entre 1982 et 2021, passant de 8% à 22%. Ensemble, les cadres et les professions intermédiaires représentent 47% des emplois contre 27% au début des années 1980. La part des ouvriers a diminué (de 30% à 19%), celle des employés se situe au même niveau qu'en 1982, à 26%. Néanmoins, les ouvriers et les employés occupent toujours près d'un emploi sur deux. De plus, la part des non-salariés est enrayée depuis le milieu des années 2000, il n'y a donc pas d'explosion du travail indépendant comme cela a pu être avancé par certains. La structure de l'emploi par catégorie socioprofessionnelle est tirée vers le haut par l'élévation des qualifications, le développement du secteur des services et le déclin de l'industrie. C'est donc un phénomène de translation vers le haut et non de polarisation que l'on observe en France. Cependant, la baisse de l'emploi peu qualifié dans les services ne date que de quelques années et est en partie compensée par la progression de l'emploi non-salarié d'exécution payé à la tâche (ex : livreur de repas, chauffeur Uber...). Voir l'étude.
Le Crédoc a inséré un module sur la précarité alimentaire dans le cadre de son enquête "Conditions de vie et aspirations des Français". Les résultats montrent que la hausse de la précarité alimentaire s'est accélérée au second semestre 2022 et concerne désormais 16% des Français. Ces personnes cumulent souvent d'autres formes de fragilités, notamment vis-à-vis de leur santé et de leur logement. L'étude identifie plusieurs profils, notamment les femmes, les jeunes, les personnes au chômage, les personnes aux faibles revenus comme étant particulièrement touchés par la précarité alimentaire. La part des Français qui déclarent ne pas manger à leur faim a augmenté de 3 points entre 2016 et 2022, mais de 4 points supplémentaires entre juillet et novembre 2022. 24% des moins de 25 ans et 24% des 25-39 ans déclarent ne pas manger assez. Par comparaison, cette situation ne concerne que 3% des 70 ans et plus, et 7% des 60-69 ans. Aussi, seul 1/3 des répondants disent avoir les moyens de manger tous les aliments qu'ils souhaitent. C'est donc une hausse de la précarité alimentaire quantitative mais aussi qualitative qui est observée. Voir l'article.